Et un entraînement! Un! [ Ouverts aux jeunes intéressés/concernés]

Et oui il faisait beau et chaud et cette magnifique après-midi dans le village caché communément appelé Kumo no kuni...ou Kumogakure no sato au choix...je sais, c’est un peu minable comme introduction mais après tout quelle importance ? C’est ne sont que les prémices au topic qui s’ouvre juste devant vous à présent. Oh oui il faisait très chaud aujourd’hui dans toutes les rues du village, à tel point que la plupart des gens préféraient rester chez eux, tranquillement bien au frais, plutôt que de mourir de chaud à l’extérieur…vous allez me dire que ce sont des petites natures pour ne pas oser sortir dés qu'il fait un petit peu chaud: ils ne sont pas à Suna tout de même!

La température était telle que la plupart des shinobis, qu'ils soient jeunes ou expérimentés d'ailleurs, s’attelaient à des tâches qui ne les exposaient pas en plein soleil…ils préféraient donc étudier à l’académie, voire même partir en mission dans des régions plus fraîches…mais pas un n’avait le courage de s’entraîner…sauf un ! Enfin même si folie et démence sont des mots qui définissaient autrefois très bien ce jeune homme mieux que le mot courage, Sanosuké se tenait debout sur la vaste aire d’entraînement du village de Kumogakure no sato.

Et un entraînement! Un! [ Ouverts aux jeunes intéressés/concernés] Hishigi11

Cela faisait peut être quelques petites heures que le jeune était ainsi debout, maniait sa large faux avec une dextérité et une fluidité sans nul autre pareil…non il avait dépassé le stade du simple maniement d’arme…c’était devenu instinctif pour lui, comme si chacune de ses armes faisait partie de lui, et ce jour-ci c’était avec son arme favorite qu’il s’entraînait en se laissant aller tel un véritable tourbillon complètement entouré de sable à force d’en soulever avec ses coups…mais un tourbillon totalement silencieux cependant…lorsqu’il frappait on n’entendait ni le bruit de l’arme qui tranchait l’air, ni le bruit de son corps en mouvement…ses coups ne produisaient aucun son ce jour là : preuve d’une maîtrise sans égal de son arme fétiche.

Pourquoi ici et pourquoi maintenant? D'abord parce qu'en général il n'avait pas le temps de s'occuper un peu de lui de temps en temps, cela faisait plusieurs semaines voire plusieurs mois qu'il n'avait pas prit le temps de s'entraîner ainsi. Deuxièmement, il attendait plusieurs nouveaux gennin pour un entraînement matinal et il avait profita pour s'échauffer un peu pour passer le temps...drôle de façon de passer le temps me direz-vous.
Quoi qu'il en soit, le tourbillon formé par sa maîtriser parfaite de la faux se stoppa brusquement avant de laisser immédiatement planer un silence de mort sur toute l'aire d'entraînement ainsi que ses alentours; pourquoi s’arrêter dans sa lancée ? Et bien en même temps cette fameuse lancée durait depuis plusieurs heures déjà…il avait beau être très fort et endurant il avait besoin de se désaltérer. C’est dans cet optique qu’il planta violemment la lame de sa faux dans le sol tout en positionnant le manche à l’horizontal avant de s’assoir dessus comme s’il s’agissait d’un vulgaire banc…s’il n’avait pas planté la lame assez profondément, son poids aurait fais basculer son arme : c’est d’ailleurs pour cela qu’il s’assis plus du côté de la lame que de l’autre bout du manche…par simple précaution. Il plongea alors la main dans son dos pour en ressortir une petite serviette blanche et une gourde d’eau dont il engloutit quelques gorgées sans perdre de temps, avant de passer sa serviette sur sa tête…autant pour se protéger du soleil que pour souffler un peu en se faisant de l’ombre avec les moyens du bord...il avait beau regardé tout autour, personne n’osait sortir par ce temps…tous des mauviettes...bientôt le soleil allait commencer à redescendre et la température allait se rafraichir un peu…espérons que cela fasse sortir les gens hein...que ses nouveaux élèves allaient se montrer, même s'ils ne savaient pas qu'ils allaient se faire entraîner par un sannin: c'était sa petite surprise à lui.

C'était le grand jour. Aujourd'hui j'allais rencontrer mon sensei. Je savais que les deux autres genins qui allaient être dans mon équipe étaient plus âgées que moi. En même temps, j'étais l'une des plus jeune à avoir passé l'examen. D'habitude c'est au alentours des douze ou treize que les élèves de l'Académie le passait. Je savais que l'une de mes futurs camarades était aveugle. Elle avait eu beaucoup de difficulté à l'académie, mais elle s'était accrochée et avait finalement obtenu son bandeau.

Je trouvais qu'elle était vraiment courageuse de suivre la voie des ninja malgré son handicap. Je ne connaissais pas beaucoup les deux jeunes filles qui allaient être avec moi, mais j'espérais qu'on allait vite créer des liens forts malgré notre différence d'âge. A l'académie, elles n'avaient participer à aucune de mes farces. J'avais rendez-vous avec mon nouveau sensei dans l'après-midi au terrain d'entrainement et j'attendais ce moment avec impatience.

Maman était partie très tôt et je ne savais pas où était papa. Le matin, j'avais rangé ma chambre. Je ne voulais pas que maman est trop de travail et j'étais vite devenue indépendante. Puis j'étais partie me promener dans les rues du village. J'étais fière de mon bandeau et je le montrais. J'avais tellement attendu ce moment. Après le repas de midi, je jouais avec certain de mes camarades qui étaient encore à l'Académie. Il faisait chaud, mais on ne voulait pas rester enfermé. On fit quelques blague, mais il n'y avait pas beaucoup de monde dans les rues du village. On joua alors dans les grottes.

Finalement, l'heure du rendez-vous arriva bien vite. Il ne fallait pas que je sois en retard. Je quittais mes amis et partit en direction du terrain d'entrainement. Heureusement que je courrais vite. Quelques minutes plus tard je fini par arriver et quel ne fut pas mon étonnement de voir mon père sur le terrain d'entrainement.

*Mais que fait-il ici ?*

Je regardais autour de moi à la recherche du Juunin qui devait être mon sensei, mais il n'y avait personne à part mon papa. Je m'avançais vers lui en courant et lui sauta dans les bras :

"Papa, tu fais quoi ici ? T'es venu t'entrainer ? Dis tu sais qui va être mon sensei ? Dis, dis ! Je suis sûre que tu le sais !"

J'étais si impatiente de voir mon sensei et de commencer ma formation de ninja. Je fini par m'écarter des bras de mon père et me plaça face à lui. Je trépignais presque et regardais sans cesse autour de moi. Je me demandais quand mes futurs camarades d'équipe allaient arriver ainsi que mon sensei. Je ne pouvais pas penser que mon papa serait mon sensei. Cela ne me traversai pas l'esprit pour le moment. Être entrainer par mon papa serait vraiment fantastique mais il était un sanin et avait surement autre chose à faire que d'entrainer une équipe de genin.

Ayako avait souffert de la chaleur toute la journée, mais elle n’avait pas renoncé à tout entraînement pour autant. Elle était restée chez elle, profitant de l’absence de ses parents pour pratiquer quelques entraînements basiques. Ils étaient partie en mission voila quelques jours, la laissant ainsi seule.

Mais aujourd’hui était un jour spécial pour la jeune fille. Elle allait rencontrer son Sensei et faire enfin partie d’une équipe. Ayako savait que c’était une occasion supplémentaire de prouver qu’elle était capable d’être une vraie ninja, quoi que les autres puissent en penser. Elle connaissait mal les deux autres membres qui allaient composés sont équipe, ayant toujours préféré s’isoler des autres étudiants.

L’heure du rendez-vous approchant, elle prépara son équipement et se dirigea immédiatement vers le terrain d’entraînement. Elle avait parcouru tellement de fois le village en long et en large que, malgré son handicap, elle n’avait guère de problème à s’orienter en se servant de ses autres sens.

C’est ainsi que, marchant d’un pas tranquille et assuré, elle atteignit enfin le point de rendez-vous et la première chose qu’elle entendit fut une voix qu’elle reconnu comme étant celle de la plus jeune de ses équipières. D’après ce qu’elle comprit, son père était là, sans pour autant l’avoir accompagnée. La présence de l’homme était donc un mystère : elle le savait Sanin, a priori, un grade trop élevé pour s’occuper de simple genin, mais après tout, que ferait-il d’autre ici ?

Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas trente façons de le savoir et elle s’approcha donc du petit groupe en se servant uniquement des sons entendu peu auparavant afin de se repérer. Elle s’arrêta à une distance qu’elle estimait être quelques mètres grâce aux sons produits par Ayame.

« Bonjour… Vous êtes notre Sensei ?» Fut les seuls mots qu’elle prononça.

La jeune fille avait pris le partie de poser directement la question. Il s’agissait de la meilleure façon d’être fixée sur le sujet. Dans l’attente d’une réponse, elle se contenta de rester debout en se concentrant sur les sons qu’elle entendait afin de savoir si la dernière membre de l’équipe arrivait ou si quelqu’un d’autre approchait.

Même si elle ignorait la position précise de chaque personne présente actuellement, elle se refusait à utiliser sa technique de l’œil de la terre à moins d’une absolue nécessité, car cela consommait un chakra dont elle pouvait avoir besoin, et, en dehors des missions, elle pouvait se permettre de tâtonner sur certains points. Même si elle n’aimait guère le montrer.

Aujourd'hui plus que pour tous les autres jours, Maya coiffa ses longs cheveux roux, ajusta sa couronne d'azalées, enfila ses bracelets et des vêtements amples, assez confortables pour qu'elle puisse bouger sans problème lors de l'entraînement. Son tout premier entraînement avec son équipe ! C'était un jour merveilleux ! Elle allait enfin pouvoir rencontrer les autres genins et son sensei aussi. On lui avait dit avec qui elle était mais ce n'était pas des personnes qu'elle avait fréquentées à l'académie. Pourtant elle aurait pu, au moins avec celle qui avait son âge... Enfin de toute façon ça allait changer puisqu'à partir de maintenant elles seraient obligées d'être ensemble, au moins pour les entraînements et les missions. Ce qui n'était pas plus mal !

La chaleur commençait à baisser, heureusement. C'était un après-midi assez insupportable en somme, mais ce n'était pas important, au moins la rouquine avait pu un peu dessiner, et relire ses cours, espérant ne pas se rendre ridicule devant les autres. Et quand bien même, ce n'était sans doute pas un secret qu'elle n'était pas du tout douée ! Elle ferma délicatement la porte derrière elle et s'avança d'un pas léger et dansant jusqu'au point de rendez-vous. C'était une belle journée, oh oui ! Et elle était impatiente d'arriver là-bas. Partie suffisamment à l'avance pour ne pas être la dernière - chose qui lui était relativement souvent arrivée lorsqu'elle était aspirant ninja - elle s'aperçut en chemin qu'elle avait laissé son bandeau chez elle.

*Quelle idiote ! Il faut absolument que j'aille le reprendre !*

En effet, ça ne faisait vraiment pas sérieux - il fallait dire aussi qu'elle n'était pas très crédible dans ce domaine - d'oublier son bandeau ninja, la preuve qu'elle avait réussi son examen, mais aussi le symbole qu'elle appartenait au village et lui rendait service à présent, le premier jour. Aussi retourna-t-elle sur ses pas, sans se presser plus, il ne fallait pas non plus s'en rendre malade. Quand elle l'eut récupéré, elle ne l'accrocha pas directement, mais se mit plutôt à courir, en le gardant dans la main. Elle allait de plus en plus vite, tout en évitant de bousculer les rares villageois qui s'étaient aventurés dehors par ce temps lourd. Tout ce qu'elle espérait, c'était de ne pas se faire réprimander, elle avait horreur de se faire crier dessus.

Finalement elle arriva et poussa un grand soupir. D'accord, les deux autres étaient là, mais leur professeur n'était pas encore arrivé. Elle ralentit son rythme et rejoignit le petit groupe, de sa démarche toujours aussi.... créative. Arrivée à leur niveau, elle dit en rigolant à l'attention d'Ayame :

"Oh ! C'est mignon t'es venue avec ton papa !"

Puis elle lui fit un c'lin d'oeil et rajouta dans un sourire :

"Bonjour, au fait !"

Quoi qu’un peu dessus du manque de courage de ses compatriotes shinobis, Sanosuké se rendait bien compte que cette chaleur était bien trop dissuasive pour le commun des mortels pour que quiconque de sain d’esprit daigne vouloir s’entraîner…n’était pas sain d’esprit ? Non, il n’était juste pas comme le commun des mortels, et lui seul savait à quel point…enfin on ne va pas tergiverser là-dessus, ce n’est pas le sujet de ce topic !
Aujourd’hui il avait rendez-vous avec des genins pour leur annoncer que, jusqu’à ce qu’on leur dise le contraire, il serait le responsable de cette petite équipe…d’où venait cette décision ? De lui-même tout simplement…et à moins que sa femme lui assigne une autre équipe, il continuerai de s’occuper de celle-là.

Bien sûr qu’il connaissait déjà les trois genins composant cette équipe, mais il était curieux de savoir qui des trois braverait en premier la chaleur pour aller au lieu du rendez-vous…quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il sentit, avant même qu’elle n’ouvre la bouche, la présence de sa fille…effectivement il l’avait laissé totalement endormie il y a quelques heures encore lorsqu’il partit s’entraîner tout seul.
Sans bouger de sa faux, le sannin ne rejeta pas sa fille qui sauta dans ses bras, mais la reposa rapidement au sol lorsqu’il sentit deux autres genins arriver peu de temps après sa fille.
Il reconnaissait chacune des deux fillettes qui ne tardèrent pas à arriver…l’une lui demanda, par simple curiosité, si c’était lui qui allait s’occuper d’elles…compréhensibles puisque personne ne leur avait révélé l’identité de leur futur sensei : cela faisait partie de leur surprise.

Faisant signe à sa fille d’aller rejoindre ses camarades, sans pour autant preter attention à la remarque de la dernière d’entre elles, le sannin prit une énième gorgée d’eau avant de lancer :

« Bonjour mesdemoiselles. Je m’appelle Sanosuké et à partir de maintenant, et jusqu’à décision contraire, je m’occuperai de votre équipe. Mais avant toute chose nous allons faire connaissance ; j’aimerai donc que vous me parliez de vous, que vous me parliez de vos objectifs, vos raisons d’être devenu shinobi…tout ce qui pourrait m’aider à vous connaître »

Bien sûr il connaissait déjà en partie les réponses pour avoir lu leurs dossiers…mais l’entendre de la bouche de la personne concernée était bien plus révélateur que tous les dossiers qu’il pourrait lire. Qui allait se lancer en première ? Nous verrons bien.

Je vit assez vite arriver l'une de mes camarade. Il s'agissait de la jeune genin aveugle. Je ne me souvenait pas de son prénom. Lorsqu'elle arriva, elle demanda si son papa allait être leur professeur. Ce fut à ce moment-là que je pris enfin conscience que cela pouvait être le cas. Cela serait vraiment fantastique. La dernière membre de l'équipe arriva enfin. Papa ne répondit pas à mes question et je me demandais bien pourquoi. La dernière arrivée me fit une remarque qui ne me plut pas trop. Elle me prenait pour un bébé ou quoi ? Je savais très bien me débrouiller toute seule. J'allais lui répondre quand mon père me fit signe de rejoindre mes deux camarades, ce que je fis avec joie. Je commençais à comprendre ce qui allait se passer. Mon papa allait être mon sensei. C'était super ça. Mais je gardais pour moi ma réflexion au cas où je me trompais.

Mon père prit alors la parole, après avoir bu un peu d'eau. Ainsi j'avais raison. Il allait être notre sensei et s'occuper de notre équipe. Ça c'était vraiment super chouette ! J'avais envie de laisser exploser ma joie, mais je savais que je ne le pouvais pas. Sanosuke sensei nous posa alors des questions. Il voulait qu'on se présente et qu'on parle de nos objectifs et nos raison d'être devenue shinobi. Je trouvais ça drôle qu'il me pose ce genre de question. Mais je comptais bien y répondre. Même s'il connaissait déjà la réponse. Je regardais mes deux camarades et levai la main. J'avais décidé de prendre la parole la première :

"Je m'appelle Ayame Sagara. Je suis la fille de la Godaime Raikage. J'ai voulu devenir Ninja pour défendre le village comme mes parents. Je veux devenir une ninja aussi forte que papa et maman. J'adore les bonbons et les friandises. J'aime pas rester sans rien faire. J'adore bouger et surtout faire des farces aux autres. J'aime pas la monotonie et j'aime pas m'ennuyer."

C'était vrai. Je détestait ne rien faire. Il fallait toujours que je sois occupée à quelque chose. J'étais assez connu dans le village pour les nombreuses farces que je faisais. Tout comme à l'Académie aussi. J'avais même très vite développer des techniques de genjutsu en plus des techniques de Raiton.

"Ah ! J'utilise des techniques de Raiton et de Genjutsu. J'ai même inventé une technique de genjutsu."

Voilà j'avais tout dis. Je ne voyais pas quoi dire de plus. Je regardais mon père et mes deux camarades, enfin surtout mes deux camarades afin de voir leur réaction. Je me demandais bien ce qu'elles allaient nous dire sur elle. Ils faut dire que j'étais très curieuse. J'attendis donc avec une certaine impatience que l'une d'elle prenne la parole.

Comme elle s’y attendait, la 3ème membre de l’équipe de l’équipe ne tarda pas à arriver. La nouvelle arrivante semblait par ailleurs bien particulière. Ayako ne la connaissait pas réellement… Comme la majorité des étudiants qu’elle avait eus dans sa classe. Mais elle balaya vite toutes ses pensées afin de se concentrer sur les paroles de leur nouveau sensei.

Car la jeune fille avait vu juste en posant sa question : il venait effectivement de confirmer ses soupçons… Ainsi ils allaient avoir un sanin comme sensei… Cela promettait d’être intéressant. La première chose qu’il leur demanda fut une brève présentation.

Alors qu’Ayako en était à réfléchir à ce qu’elle allait pouvoir dire, la fille de Sanosuke sensei pris la parole la première, d’un ton que la jeune fille ne pouvait que qualifier d’enfantin… Faire farces, les friandises… Rien qui n’intéresserait réellement la jeune genin en fin de compte, et elle savait déjà qu’elle avait peu de point avec la plus jeune membre de l’équipe. La seule information intéressante qu’elle retira de la présentation vint à la fin : elle utilisait le Genjutsu et avait une affinité avec Raiton.

Une fois la première présentation fini, Ayako pris la parole.

« Je suis Ayako Kawano. Mes parents sont des ninja et j’ai souhaité suivre leurs traces… Contre leur avis. Comme vous le savez, je suis aveugle et je souhaite à présent prouver à tous ceux qui pensent qu’une aveugle est incapable de devenir une ninja de talent qu’ils se trompent. »

Ayako avait terminé sa phrase sèchement, se remémorant les railleries des autres étudiants lorsqu’elle était entrée à l’académie et elle ne souhaitait visiblement pas s’attarder sur ce sujet qui la touchait un peu trop à son goût.

« J’utilise Doton et du Taijutsu, j’ai également créé une technique afin de pouvoir repérer la position de mes adversaires. » Ajouta-t-elle après quelques instants, le temps de chasser de son esprits les quelques mauvais souvenirs qui lui étaient revenus en tête.

Durant toute sa présentation, la jeune fille n’avait pas tourné la tête de la direction qu’elle supposait toujours être celle du sensei, même si elle n’avait aucun moyen d’en être certaine étant donné le peu de bruit provenant de ce dernier, hormis le son de ses dernières paroles.

Elle était impatiente que le véritable entraînement commence enfin, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ses équipières imaginaient qu’elle serait un poids mort pour l’équipe, qu’elles devraient toujours la traîner derrière elle et cette simple idée avait le don de l’énerver. Elle voulait ainsi profiter de ce premier entraînement pour leur prouver qu’elle était en mesure de se débrouiller au moins aussi bien qu’elles.

Maya se mit à rire alors. En fait elle venait de faire une énième gaffe qui venait s'ajouter à la longue liste qui les répertoriait toutes depuis le début de son existence. Oui, le père d'Ayame n'était pas venu là pour accompagner sa gamine, mais il était leur sensei en réalité. Quelle chance ! Un ninja aussi puissant - enfin, d'après ce qu'on disait de lui - pour les entraîner ! Mais méritait-elle vraiment d'être sous ses ordres, elle qui était sans doute la pire cancre de toute l'histoire des ninjas ? Mais l'heure n'était pas aux introspections à tendance destructrices de confiance en soi. Mieux valait s'en réjouir de toute manière, et elle aurait tout le temps de le décevoir par la suite !

*Ah ! Les présentations, super !*

Tout ce qui pouvait lui donner des indices sur ses coéquipières serait bon à prendre. Il était vrai que mis à part leurs noms, et encore, elle avait un doute sur celui de la deuxième, la jeune-fille ne connaissait pas grand choses des autres genins présentes. La première était une petite-fille normale, qui aimait les bonbons - en même temps qui n'aimait pas ça ? - et les farces - haha, cette gamine promettait d'être marrante ! - et puis deux-trois détails sur ses techniques, mais rien de bien intéressant. La deuxième resta plus réservée sur ses loisirs, elle cherchait à être "professionnelle", elle n'avait pas l'air d'être très drôle, mais il ne fallait pas se fier aux apparences. En tout cas, de ce qu'elle percevait de ses partenaires, elles étaient très différentes, tant sur la partie "combat" que dans leur caractère.

*Eh bien, c'est à moi maintenant...*

"Héhé ! Euh donc je suis Maya et mes parents sont ninja aussi. Ils ont voulu que je suive leur voie, mais je suis pas sûre qu'ils y croient encore." elle se mit à rigoler avant de reprendre "Enfin peu importe ! Je suis heureuse de faire votre connaissance, c'est avec les légumes les plus différents qu'on fait les meilleures soupes et la nôtre risque d'être épicée !" elle marqua une pause pour regarder chacune des personnes présentes "Et euh mes techniques me permettent de soigner pour la plupart, mais je m'y connais un petit peu en suiton - encore faudrait-il que ça marche - mais..."

*Je leur dis ..?*

"...non rien ! Allez, voilà !"

Elle rit à nouveau et gardant un sourire heureux sur ses lèvres, elle songeait intérieurement à tous ces combats qu'elle n'avait pas envie de livrer. Tant qu'ils s'en tenaient au jeu et à la rigolade, ça passait, mais elle n'avait vraiment pas envie d'un affrontement sérieux où elle pourrait être blessée, ou pire, blesser quelqu'un. Néanmoins, elle ne montra pas son angoisse à ce propos, rejeta avec une certaine nonchalance ses cheveux roux derrière son épaule, et posa ses mains sur ses hanches larges attendant la suite des événements. Il était certain que leur sensei allait chercher à présent à les évaluer ou tout du moins, à se faire une idée de ce que chacune d'entre elles pouvait faire en pratique.

Elle redoutait ce moment.

Ces entraînements allaient être sans doute un peu bizarre du fait que le professeur soit le père de l’une des trois genins…cette dernière allait-elle le voir comme son sensei ou comme son père pendant ces séances ? En voilà une question qu’elle est bonne, mais Sanosuké préféra voir par lui-même et se faire sa propre réponse plutôt que d’émettre des hypothèses.
Sa fille fut donc la première à se présenter à son sensei et à ses camarades…surtout à ses camarades d’ailleurs : car était-ce utile de se présenter à quelqu’un qui la connaissait par cœur ? Je ne pense pas, non. Comme le sannin le pensait, Ayame avait sans doute toujours été impressionnée par la force de sa mère et de son père, à tel point qu’elle avait sans doute dû les prendre pour modèle, ce qui constituait sans doute l’une des raisons de son entrée dans le monde des shinobis.

La plupart des choses qu’Ayame expliqua sur elle, son père le savait déjà…sauf peut être qu’elle avait créé toute seule une technique de genjutsu…c’est en entendant cela qu’il se rendit sans doute compte qu’il était peut être plus absent qu’il ne le pensait, pour ne pas s’être rendu compte de cela. Enfin bon ce n’est pas le moment de parler de cela !!L’entraînement passe avant tout !
Restant toujours silencieux, le jeune homme écouta les présentations de deux demoiselles qui ne se firent pas attendre…la première était aveugle et voulait prouver que son handicap ne l’empêcherai pas d’être une kunoichi à part entière, objectif tout à fait louable d’ailleurs, tandis que la troisième demoiselle avait simplement suivit la volonté de ses parents…mais qu’en était-il de sa propre volonté ? Quel était son objectif personnel ? En avait-elle seulement un ou suivait-elle simplement les désirs de ses parents sans une grande volonté ? Il verrait peut être cela à part avec elle quand cette première séance serait terminée…peut être.

Elles avaient toutes les trois un style et un caractère bien différent, ce qui promettait de faire des étincelles…mais avant cela, d’entrée de jeu, Sanosuké allait mettre à rude épreuve leur mental et leur détermination.

« Bien. Donnez moi vos bandeaux juste un instant. »

Les demoiselles ne tardèrent sans doute pas à s’exécuter, et une fois les trois bandeaux en sa possession, le jeune homme en accrocha deux à sa ceinture, en ne nouant qu’une seule des deux lanières de chaque bandeau à sa ceinture, et remit la troisième sans sa poche droite…que préparait-il ? Il ne tarda pas à l’expliquer :

« Votre objectif sera de récupérer ces deux bandeaux par n’importe quel moyen. La demoiselle qui n’aura pas de bandeau retournera sur les bancs de l’école…c’est quand vous voulez »

Etait-il sérieux ? Avait-il vraiment le pouvoir de renvoyer un gennin au garde d’aspirant et le renvoyer à l’académie ? Et si cela tombait sur sa propre fille, que ferait-il ? Autant de questions qui trouveront peut être des réponses dans les posts à venir.

J'écoutais avec attention les présentations des deux grandes de l'équipe. Ayako n'allait pas être une marrante. Je la trouvais trop sérieuse. C'est pas avec elle que j'allais faire des blagues. Quand à Maya je ne savais pas trop quoi penser. Peut-être qu'elle acceptera de participer à mes petites farces. Mon père reprit la parole. Cela me faisait bizarre qu'il soit mon sensei. L'appeler Sensei allait me paraitre vraiment étrange. Je ne savais pas si j'allais y arriver. Il allait falloir surement que je l'appelle comme ça durant les mission et les entrainement.
Rahlala...galère de galère.

Notre sensei nous demanda de lui passer nos bandeau. J'avais confiance en mon papa adoré et le lui tendit. Il récupéra nos trois bandeaux, en accrocha deux à sa ceinture et en rangea un dans sa poche. Je ne comprenais pas ce qu'il comptait faire. L'explication vint bientôt. Il allait falloir récupérer les deux bandeaux. Celle qui ne récupérait pas le bandeau retournerait sur les bancs de l'académie. Non, on allait pas redevenir aspirant ? Mon père nous demanda si on était prête. Personnellement je l'étais. Je connaissais mon papa et je savais qu'il ne pouvait pas nous renvoyer à l'Académie. Je sentais qu'il y avait anguille sous roche, mais je n'arrivais pas à savoir ce qu'il nous préparait. Je répondit de suite :

"Oui pa...oups pardon. Oui sensei."

Je rougis sous la géne puis me tourna vers deux coéquipières. Une chose est sûr. Mon père était l'un des sanins du village, donc on y arriverait pas en l'attaquant séparément. Tout d'abord il fallait que je les rassure :

"Pour le retour à l'académie, il ne le fera pas. Vous pouvez me faire confiance, je le connais bien. Je pense qu'il doit nous préparer quelque chose, mais je sais pas quoi. Déjà, faut pas qu'on l'attaque chacun de notre côté. Mon père est vraiment très fort alors il faut qu'on travaille en équipe. Après faut trouver une stratégie. Euh...vous avez des idées ?"

Je jetais un œil vers mon père. Il allait falloir qu'on fasse un plan vite fait pour récupérer ces bandeaux. Je ne savais pas encore ce qu'il nous prévoyait, mais je sentais qu'on allait le découvrir bientôt. Puis je reportai mon regard sur Maya et Ayako en attendant leur réponse. Cela me paraissait étrange de me battre contre mon papa, mais en même temps j'étais heureuse qu'il soit mon sensei. Ainsi il allait être plus souvent avec moi. Même si à la maison j'aurais surement droit à des entrainements supplémentaires. Mais cela ne me dérangeait pas du tout. Loin de là. M'entrainer avec lui ne pouvait que me faire plaisir.

Ayako écouta attentivement ce que la troisième membre de l’équipe disais lors de sa présentation car cela pourrait être plus qu’utile lors des différentes missions… Ou même lors de l’entraînement qui s’annonçait.

Lorsque Sanosuké Sensei reprit la parole, se fut pour demander les trois bandeaux des jeunes filles. Ayako tendis le sien dans la direction de la voix du Sensei qui annonça ensuite en quoi consisterai l’entraînement. Un entraînement à priori peu commun et qui… Qui semblait mettre en jeu leur place en tant que Genin et risquais fortement de les renvoyer à l’académie en tant que simple aspirant… Il était simplement hors de question qu’elle échoue, son pire cauchemar était certainement un retour à l’académie. Ayako se voyait déjà en compétition avec les deux membres de son équipe.

Cependant, Ayame annonça d’emblé qu’ils ne risquaient nullement un retour à l’académie, mais qu’il mijotait quelque chose… Devait-elle la croire ? Il y avait deux possibilités : soit elle mentait afin de s’emparer sans grande difficulté d’un bandeau, soit elle disait la vérité. De toutes les façons, elle avait raison sur un point : elles n’avaient aucune chance contre Sanosuké Sensei séparément. Tout d’abord, elle savait qu’elle n’aurait aucune chance sans utiliser sa technique de l’œil de la terre, elle l’utilisa rapidement sur une distance de 10 mètre afin d’avoir un aperçu de la position de chaque personne présente. Au besoin, elle se concentrerait davantage afin d’étendre le rayon d’action.

Elle se tourna alors vers celles qu’elle savait être ses coéquipières et leur fis signe d’approcher. Oui, elle avait déjà un plan.

« J’espère que tu dis vrai, je n’ai aucune envie de retourner à l’académie » Commença-t-elle calmement. « Voila ce qu’on va faire… Vous allez l’attaquer de toutes vos forces : Genjutsu, Taijutsu, Ninjutsu… Tout sera bon pour le distraire... Et pour qu’il soit obligé de se concentrer sur vous deux. De mon côté… J’ai une ou deux techniques qui devraient le surprendre… Ca vous convient ? » Continua-t-elle, à voix basse afin d’éviter que Sanosuké Sensei ne l’entende.

Elle ne comptait pas s’étendre sur les techniques qu’elle utiliserait car elle ne souhaitait prendre aucun risque : dès qu’elle en aurait l’occasion, elle s’emparerait des deux bandeaux et en garderait un quoi qu’il arrive. Jamais elle ne retournerait à l’académie. Il restait à savoir si les deux autres membres de l’équipe allaient se conformer à son plan qui, même si basique, avait toutes les chances de fonctionner. A condition d’agir rapidement, et discrètement.

» entrainement
» Règlement d'entrainement