.::. Prémisces .::. [Libre]

¤Le soleil à son point culminant dégageait une chaleur insupportable en cette saison de l'année, comme à l'accoutumée nous avions tous l'habitude de connaitre de grosses chaleurs, régulées par l'eau de l'océan qui écrasait ses vagues sur nos plage, nos bosquets, nos falaises...
En ce moment, ce n'était pas le cas, l'air chaud qui provenait du centre continentale n'était absolument pas refroidit une fois qu'il atteignait l'île, le brouillard matinale laissait place à une vague de chaleur dès que les rayons du soleil pointaient le bout de leur lumière astrale...

J'étais dans l'immense bureau de ma tour, assise en tailleur sur le siège confortable et large permettant à mes jambes de ne pas êtres mises à mal par ma position. Le regard plongé dans la ligne d'horizon, cette Île, mon île était calme ses derniers temps. Nuls conflits, nuls prises de pouvoirs par la force et encore moins d'attaques surprise...

C'était d'un calme à vous en donner la nausée...

Le bleu du ciel aussi bleu que mes yeux, se laissait volontiers trancher par les nuages d'un blanc neigeux, c'était un spectacle admirable et il ne manquait que le bruit des vagues pour parfaire le tableau, mais étant à une hauteur considérable je ne pouvais les entendre, ce qui était fort dommage.

Dans un soucis de professionnalisme, je fis tourner le siège sur lui même pour me retrouver face à mon bureau. Là, devant moi était posé un document avec deux photos bien distinctes. L'une représentait la Godaime Mizukage et l'autre le Yondaime Mizukage, cela faisait déjà quelques temps que leurs histoires respectives avaient suscités mon intérêt, l'une étant une Femme de pouvoir quand à l'autre un simple pion sur un échiquier Géant et je ne comprenais toujours pas comment, il avait put se faire embobiner par un Tiers afin de mettre la main sur des détails...
Yagura, que je n'aimais pas spécialement avait instauré l'aire Sanglante sur mon Île , aire que Meï Terumi avait abolie dès son arrivée au pouvoir... Quelque part en moi un sentiment se leva, il me disait de faire renaitre cette aire de sang et de combat, mais je ne pouvais m'y résoudre.
Ensuite, en dessous de ça, une liste de l'Akatsuki ou du moins des membres répertoriés lors de la réunions des 5 nations il y à de ça fort longtemps où l'un des épéistes de Kiri avait une place, ce qui était regrettable en soit. Mais aujourd'hui qu'en était-il réellement, je ne savais rien de plus sur le sujet et à vrai dire bien que cela pouvait me concerner je n'en avais pas la moindre envie.

Plus récemment, j'avais eut vent de rumeurs comme quoi la Lune rouge était en mouvement sur le continent et je me demandais l'air interrogateur sur le visage, dans combien de temps aurions nous une demande d'Alliance?
Il fallait s'y attendre, bien que je ne voulais absolument pas devoir quelque chose aux autres Pays, il en allait du bien de mon Île...

Kiri, si belle et pourtant si lointaine...

Un Île à mon image.¤

-Bonjour Mizukage-sama. Je suis Kazahana Ray de Konoha, le Shishidaime Hokage m’a demandé de vous livrer ces documents.

¤Mon calme salvateur se vit troublé par l'apparition de l'un de mes gardes et d'un jeune fille portant le bandeau de Konoha, elle était fine, élancée, une touche de couleur dans ses cheveux de part leur couleur proche de celle des flammes d'un feu bien trop attisé.
Elle déposa quelques rouleaux de parchemins sur le bureau de couleur sombre. Je ne les toucherais pas maintenant, je n'aimais pas faire étalage de mes découvertes sur la place publique et puis je n'avais pas plus confiance en la Jeune fille, elle paraissait être digne de celle de l'Hokage mais à la différence que je n'avais pas le bénéfice de la connaitre personnellement.
Je pris la peine de me lever, c'était la moindre des choses, elle venait de faire un voyage éreintant et moi de mon côté je lui mettais mon opulence paresse dans le regard, qu'elle image je venais de donner de moi?
Contournant le meuble de travail, passant mon regard sur l'horizon de la fenêtre, mon corps dévoila une tenue complètement décharnée, quelques trous par-ci par-là qui donnait un air décontracté à mon allure.
Bien que ce soit précaire, et dieu seul sait que c'était voulu, cela paraissait magnifique, tout droit sorti d'un livre d'histoire ou autre, mais passons les détails vestimentaires.¤

"Prenez un siège je vous en prie, prenez le temps de vous reposer quelques minutes.
L'air marin, il n'y à que ça de véridique...
Loin des soucis du continent, qui peut se vanter d'avoir un cadre aussi magnifique que celui-là."

¤Je ne pouvais qu'apprécier, je n'avais connu que cet habitat de vie et tout ce qui se rapportait au continent m'était encore inconnu il y à deux ans de ça. Deux ans cela peut paraître long pour quelqu'un qui à vécu, mais cela peut paraître assez court pour quelqu'un comme moi...
Aujourd'hui même j'ai encore quelques trous de mémoire mais bien entendu personnes n'en savaient la moindre chose, il y a des secrets qu'ils vaut mieux ne jamais divulguer, celui-là faisait parti du tas. Belle perspective d'avenir, mais soit, il faut faire avec.
Je regardais la Juunin avec un regard lointain, un regard qui se perdait dans le sien, rouge vif ce qui pouvait donner un conflit entre nos deux couleurs tel l'eau et le feu en pleine apogée. Elle semblait épuisée de son voyage, même si le repos était de mise pour faire le voyage jusqu'à l'ïle, l'eau de l'océan fatigué énormément les voyageurs qui n'avaient pas l'habitude de faire cette route maritime, là résidait le pouvoir de nos Shinobi...
Pour ma part, je n'empruntais que rarement cette route, non que je n'en ais l'envie mais l'occasion se présente hélas rarement donc je pouvais comprendre son état, tant est bien que je pouvais être dans le même état à sa place.¤

"Les restaurant de Kiri vous sont ouverts, vous vous êtes donné la peine de faire un long voyage pour me remettre ces parchemins. Je vous en suis reconnaissante et n'hésitez pas à prendre vos aises pour vous remettre d'aplombs, le prochain bateau pour la côte n'étant que dans quelques heures vous avez largement le temps de profiter de l'air marin et du temps particulièrement chaud de cette journée."

¤Chaleur, il faisait une chaleur étouffante, oppressante, même l'air frais des fenêtres ouvertes, aussi hautes soient elles n'arrivaient pas à faire entrer de l'air frais dans cette tour aux allures de Phare.
Je pris la peine de remettre une mèche vagabonde qui m'obstruait la vue de mon œil droit, attachant ma chevelure dans une sorte de chignon tenu par un simple pic de bois surmonté d'une perle à la couleur similaire à celle de mes yeux.
Je servis quelques rafraichissement, ce qui n'était pas de trop. L'eau fraiche était la bienvenue ces derniers jours d'autant plus qu'elle sortait à peine de son écrin de glace. J'esquissa un sourire bienveillant.¤

*Eh puis m*rde alors… Je suis vraiment douée quand j’veux moi dit donc…*

-Je peux ?

¤Le liquide se déversa aussi lentement que possible sur la juunin, ça c'était un vrai coup de fraicheur au moins. Et puis elle me demanda de fumer dans mon bureau, là j'avais déjà plus de mal à garder un sourire sincère.
Loin de moi l'idée de la sermonner sur ça alors que je m'y adonnais parfois quand l'envie me prenais, mais j'avais toujours du mal à apprécier l'odeur de la chose, je ne pourrai dire pourquoi, mais c'était en moi, dans ma chair et je ne pouvais pas supporter quand ça ne venait pas de moi.

Je me rassis donc dans mon siège confortable, prenant la même position que lors de ma méditation près de la fenêtre et je pris l'un des parchemins en mains. ¤

"Si cela ne vous déranges pas, je préfèrerai que vous fumiez dehors comme ça je pourrai commencer à étudier ça rapidement."

¤C'était un bon prétexte, le travail je n'en manquais pas ces derniers temps mais pour l'occasion le sujet m'intéressais, savoir ce qu'il se tramait sur le continent serait pour moi le moyens de prendre les bonnes décisions pour le village.
Renforcer la sécurité, mettre en plage un brouillard de protection ou que sais-je encore, le bien de mes habitants comptait plus que moi au final et je n'avais pas eu ce poste pour le simple plaisir de mon image sur les façades marchandes ou autres mais bel et bien pour mes capacités décisionnelles et ma technique de gestion plus qu'appréciable.
Je pense que mon image à aussi eut son poids dans la balance aux yeux des vieux anciens du village pour me nommer Mizukage, comme un vent de fraicheur, une nouvelle aire tout comme l'à apporté la nomination avant moi de Mei Terumi, mais nous étions toutes deux différentes l'une de l'autre...
Avant de l'inviter à sortir j'ouvris un tiroir et j'en sortis un bout de tissus frappé du symbole de Kiri, de couleur bleu ciel et le lui tendis gentiment. ¤

"Je ne doute pas que cela soit sec dans très peu de temps, mais comme moi même je n'aime pas le contact du tissus humide sur ma peau, je me dis que vous en aurez peut-être besoin une fois dehors quand vous croiserez des enfants jouant avec des ballons pleins d'eau."

¤Un petit temps de pause histoire de reprendre ma respiration, de refermer le tiroir et de me mettre à l'aise dans mon siège et je repris. ¤

"Votre visite, aussi diplomatique soit-elle me fais dire que Konoha possède de bons éléments... Veuillez donner mes salutations les plus sincères à votre Kage en attendant que je ne le rencontre en personne."

¤Mon regard devint un peu plus sérieux, toujours lointain mais sérieux. Il était temps que j'endosse mes responsabilités et les problèmes continentaux seraient une bonne occasion de montrer aux yeux des Autres Pays que Kiri ne porte plus la responsabilité des actes du Yondaime Mizukage. ¤

-Merci bien.

-Je n’y manquerais pas.

-Adiós señorita. Au plaisir de vous revoir bientôt Mizukage-Sama.

¤La Kunoichi sorti de mon bureau, me laissant seule avec moi-même dans l’immensité étouffante des lieux.
Je saisis les rouleaux et les ouvris un par un, lisant et relisant chaque lignes plusieurs fois pour être sure de bien lire et de ne pas mal comprendre les dires de l’Hokage.
Suna avait besoin d’aide, le plus étonnant dans cette histoire c’est bel et bien que cette missive venait de Konoha et non de Suna, d’un point de vue politique il était clair et précis que je ne pouvais envisager de me battre hors de mes « Juridictions », mais dans l’urgence et au vu du danger imminent des pressentiments de l’Hokage il avait jugé bon de faire quérir ma présence le plus tôt possible.
C’était un peu pénible, à peine arrivée au poste il fallait déjà que je règle les histoires de potentielles Alliances avec les autres pays. Cette histoire n’annonçait rien de bon selon moi, de plus il y avait de forte chance pour que l’Organisation Akatsuki montre le bout de son nez et dieu seul sait à quel point je déteste qu’on me mette devant le fait accomplit comme c’était le cas.
Avant le départ, j’avais quelques affaires internes à résoudre, il me fallait un Chuunin compétent pour s’occuper de quelques Genin en manque de pratique et aussi bizarre que cela puisse paraitre il me fallait quelqu’un pour m’accompagner.
Non pas que je sois impotente ou quoique ce soit de ce genre, mais je n’avais pas plus envie que ça de faire le voyage seule et surtout je n’avais pas envie de devoir me consacrer à l’attention du détail hors de Kiri, donc il était évident que j’enrôlerai quelqu’un pour prendre un maximum de note pendant le voyage.
Les pigeons voyageurs prirent la route du ciel pour faire venir à moi Deux Chuunin et Un Genin.¤

Un magnifique soleil dominait Kiri dans toute sa splendeur. Les chants des oiseaux étaient accompagnés par quelques légères brises de vent, les arbres communiquaient entre eux par de simples murmures et cela me plaisait énormément. C’était agréable de voir le bonheur des gens s’affichaient sur les regards ou par de simple attitude. Comme des regards, des sourires, des gestes qui nous donnaient l’envie de vivre et ça, grâce à eux.

Moi, j’étais allongé sur un toit plat, rectangulaire, les bras croisée où ma tête fut reposée. Une petite herbe, qui se trouvait dans ma bouche, s’agita dû au déplacement de mes lèvres. Je fredonnais un air patriotique, celui de Kiri. Me redressant, je pris dans ma main gauche, un cahier remplit de pages blanches. Dans ma main droite, un crayon. Sur le papier, en lui-même, il y avait un portrait d’un magnifique loup. Son pelage semblait légèrement grisé sous les coups du crayon, son regard était plus vrai que nature, ses mouvements semblaient réels, bref, à première vue, on n’aurait pu croire que le dessin n’était pas un croquis, mais seulement un cadre visant un loup.

Mes yeux se levèrent quelques instants vers le ciel. Ma bouche s’ouvrit en grand, avec un légers filet de bave aux creux de mes lèvres, laissant ainsi le bout d’herber s’écrasait contre le bitume qui servait de toit. Un pigeon battait des ailes sans avancer. Ce dernier me fixa. En l’examinant de près, je vis entre ses pattes, un fin parchemin. M’était t’il destinait ? On n’aurait dis que oui. Le pigeon s’approcha de moi, battant toujours des ailes. Mon regard devenait niait, comme ma bouche, grande ouverte, où le filet de bave continuait à couler. Détachant et prenant délicatement la missive, je l’ouvris et là lus.

Spoiler:

Me frottant le front, je me posais beaucoup de question depuis cette missive. Qu’est ce que le Mizukage voulait ? Il fallait former des Genin ainsi qu’un Chuunin ? Parfait, j’étais grand, beau, élégants et fort. J’étais parfait pour être un garde du corps, tant mon expérience dans le domaine du combat, malgré mon jeune âge. Enfin bon, je devais aller au plus vite dans le bureau du Mizukage. Je fis de rapide signe et reliais mes index. Je disparus dans une explosion de fumée épaisse pour apparaître dans le bureau du Mizukage…

J’étais là devant le bureau du Mizukage. Le déplacement entre le toit du centre ville et celui du bureau avait été instantanée. Je relevais mon visage pour fixer le Mizukage. Une belle jeune fille, élancé, et d’une magnifique couleur blondes qui parcouraient ses longs et fins cheveux. Je me relevais silencieusement, sans faire aucun bruit. Le bureau était parsemé de parchemins.

« J’ai reçu une missive de votre part, par un pigeon voyageurs. Vous savez qu’il y a plus classe et plus rapide que des pigeons ? Hum… »

Je me mettais à l’aise mais je devais me rattraper, montrant le plus grand respect que j’avais en moi-même envers le Mizukage. Je m’agenouillais et me présentais.

« Excusé moi, Kôsuke, Chuunin de Kiri à votre service. »

Puis plus rien. Je me taisais, en attendant une réponse du Mizukage…

¤ Le chuunin se présenta dans le bureau, me reprochant presque le choix d’un pigeon voyageur pour transmettre mon message, peut importe, sa présence avait plus d’importance que la polémique de mes décisions pour publier mes missives.
Je levais la tête, le toisant comme j’aurai toisé un petit chiot inoffensif qui se présenterait à moi en quête d’un mets que je pourrai potentiellement lui donner.
D’un signe de la main je lui fis comprendre qu’il pouvait se relever, et dans un premier temps s’assoir dans un des sièges. C’était un fait, je n’aimais pas plus que ça les protocoles d’usages même aussi pratique qu’ils puissent être dans une société moderne et assaillit par le non respect des règles de bienséances.
C’était donc un de mes Chuunin, un de mes hommes de main qui suivrait les ordres comme ils viennent sans en discuter la moindres closes…
Pouvais-je avoir une confiance aveugle ? Je préférai garder une dose de retenue, sait-on jamais ce que l’avenir me réserve encore une fois, les heurts d’un règnes surviennent en générale dans les troupes même d’une organisation et rarement des tiers extérieur. ¤

« Kôsuke c’est bien ça… Je n’ai que faire de la classe et de la rapidité d’un pigeon, là n’est pas la question, vous êtes ici pour une bonne raison, un Chuunin se doit de transmettre son savoir, son expérience à la nouvelle génération. Kiri n’est sans doute pas le village par excellence, son passé tâché de sang l’occulte des autre pays qui se le représente comme une terre de sacrifice et de danger. Comprenez bien que vos nouvelles responsabilités devront être l’excellence même de votre art, de votre façon de combattre et de faire vos choix. »

¤ Je marquais un temps de pause, buvant une gorgée d’eau histoire de reprendre mon discourt sans avoir l’impression de respirer de la maille de fer. Peu de Shinobi, Kunoichi au sein du village me connaissait vraiment, il y avait de moi que des brides d’histoire et ce repartit sur 2 ans, l’avant étant un mystère pour quiconque, pour moi-même n’avait réellement pas sa place dans ce lieu qu’était mon nouveau bureau. Je repris donc. ¤

« Vous devez sans doute avoir de la réticence à ce que je sois au poste que j’occupe aujourd’hui, au fond il est évident que Kiri à fait un choix particulièrement osé pour choisir quelqu’un comme moi, quelqu’un qui ne possède aucune histoire propre…
Ceci étant, je vous demande une chose… Donnez-moi votre confiance et vous irez loin dans notre société. »

¤ J’avais choisit mes mots comme l’on choisit un diamant, regardant sa pureté, sa transparence et faisant fît des défauts. Je n’avais pas la moindre envie d’avoir dans mes rangs quelqu’un qui doute de moi, de mes capacités actuelle à pouvoir dirigez d’une main de fer ce village tant de fois mis à mal par sa réputation sanguinaire.
Je le regardais avec toute la bienveillance d’une jeune mère, oui, chaque habitants de Kiri sont mes enfants, je les pleurerai tous si il le faut. ¤

Et voilà le grand moment. J’allais enfin voir le comportement du jeune Mizukage, ses réactions diverses, ses gestuelles. Des choses simples, basique, insignifiant pour certaines personnes mais pour moi, cela allait me permettre de comprendre le Mizukage et donc d’agir en conséquence envers elle. Pour le moment, elle m’avait demandé de me relever, ce que je fis immédiatement, prenant une pose correcte, classique mais respectueuse. La demoiselle en question, me fit signe de m’asseoir, ce que je fis également. En revanche, elle ne me proposa pas un verre ou encore une cigarette. Même si là, ce n’était pas le bon moment mais tout de même, un rendez vous, c’est un rendez vous. Que ce soit une réunion romantique, politique, militaire ou autre, un bon cigare avec un bon saké, ca fait toujours du bien. Bref, elle commença donc l’entretien. Elle me reprocha premièrement, mes critiques sur les pigeons. Même si ce n’était qu’une constatation. M’enfin, elle continuation donc. Malgré que son dialogue sembla clair, je ne comprenais pas vraiment ses « dires ».

Elle marqua une pause, prenant le temps de boire une gorgée d’eau. Je la regardais fixement, avec de nouveau un léger filet de bave. J’avais vraiment soif. J’étais prêt à tout boire, même de l’urine s’il le fallait. Quelques secondes s’écoulèrent puis elle continua. Et là, son deuxième dialogue fut très intéressant. En tous cas, j’allais lui répondre. Prenant un ton sec

« Je vous accorde, beaucoup de question passent dans la tête des gens, à propos de vous. On vous met à la tête du village mais on ne sait que très peu de chose de vous, finalement. Quoiqu’il en soit, je vous donne ma plus grande confiance. Si j’en ai l’occasion, je donnerais ma vie pour vous. Sans hésitation. »

J’avais répondu à sa question. Maintenant, est ce qu’elle répond bien à sa question ? Ca, c’était une autre histoire…

[Hrp:Je suis en manque de temps, vraiment désolé pour ce post. Je me rattraperais ]

¤ Donner sa vie pour moi, il me semblait que quelqu’un l’avait déjà fait par le passer mais il m’était impossible de me rappeler qui et surtout dans quel contexte cela s’était produit.
Comme à l’accoutumée je ferai avec sans vraiment me poser de questions, je le faisais tellement souvent que c’était en quelque sorte inné.
Comme je le pressentais, le village se posait des questions sur moi…
C’était problématique dans l’immédiat, mais j’avais heureusement des Shinobi qui m’accordaient leur confiance la plus totale, je n’avais donc rien à craindre pour le moment.
Avant de lui donner la charge d’un Genin, je devais savoir ce qu’il valait vraiment, quelles étaient ses capacités de déductions, de pistages et surtout comment il s’y prenait pour infiltrer et capturer une proie lors d’une mission, bien heureusement j’avais ce qu’il me fallait sous la main. ¤

« Bien, sur ces bonnes paroles, j’ai une mission pour vous. »

¤Je sortais un Parchemin d’un de mes tiroirs, prenant la plus grande précaution à ne pas l’abimer en l’ouvrant et en le déroulant de toute sa longueur.
Il s’agissait d’un espion qui s’était infiltré dans Kiri pendant le changement de dirigeant, bien que la garde fût doubler il avait réussit à se jouer de la défense et à pénétrer Kiri aussi facilement qu’un écureuil. ¤

« Vous devez trouver un espion, le capturer vivant et lui soutirer des informations…
Ensuite vous le mènerez au gaules et il goûtera de nos barreaux »

¤J’aimais voir le supplice des autres gens, voir leur malheur quand ils se jouaient de moi, ainsi une fois l’espion derrière un mur de fer je pourrai avec la plus grande vengeance, rendre une sentence plutôt morbide pour ses actes et sa preuve de courage quand à venir en nos terres.
Je regardais le Chuunin, lui servant un verre d’une eau fraiche en le faisant glisser vers lui. ¤

Kiri sans son désormais si célèbre brouillard ? C'était assez rare. A la place, le soleil et le ciel bleu teinté de quelques petits nuages. Un temps magnifique en somme, mais qu'est-ce qu'il faisait chaud... Une chaleur presque insoutenable, on frôlait la canicule. D'ailleurs de nombreux villageois semblaient chercher divers moyens de se rafraichir. De mon côté, mon choix s'était orienté vers le bord de mer. J'avais besoin de tranquillité de la douce brise marine pour réfléchir à certaines choses...

Je me tenais debout, face à l'océan. Mon regard était vide. C'était comme si mon esprit était ailleurs, ne laissant qu'une simple carapace vidée de tout âme... Et pourtant, j'étais bien là. Je repensais simplement à mes dernières sautes d'humeur. Elles se faisaient de plus en plus rares... Une semaine déjà que Dark Asahi n'avait pas pointée le bout de son nez. Mais bon, je n'allais pas non plus m'en plaindre, cette saleté m'avait assez causée d'ennuis... Heureusement d'ailleurs qu'aucun habitant n'avait encore fait le rapprochement entre cette jeune fille aux cheveux rouges et moi... Oui, de ce côté là j'avais de la chance.

Alors que je venais de pousser un léger soupir de fatigue, je remarquai qu'un pigeon tournoyait autour de moi depuis quelques secondes. Enfin, il me fallut une fois de plus un léger temps de réaction avant de comprendre qu'il s'agissait d'un messager. Je tendis délicatement le bras afin que l'oiseau puisse se poser sur moi, et que je puisse par la même occasion dégoter le petit bout de parchemin.

Après quelques minutes de casse tête pour défaire ce foutu noeud, j'avais enfin le papier en ma possession. Je fouillai rapidement mes poches, il devait certainement me rester un petit paquet de biscuits ; il fallait bien le remercier ce pigeon ! Une fois récompensé, il s'envola, me laissant à nouveau seule sur la plage. Profitant de ce calme, je m'empressai de lire ce fameux message. C'était de la part de la Mizukage, elle demandait à voir des Chuunins dans son bureau immédiatement, et je faisais partie de l'un d'entre eux...

~ Mizukage-sama...

Cette femme a qui je devais tant de respect, je ne l'avais toujours pas vue depuis sa nomination, tout ce que je savais, c'est qu'elle avait crée la polémique au sein du village. Tout le monde parlait d'elle, et beaucoup d'habitants se posaient des questions à son sujet. Sois disant qu'elle serait 'trop' jeune... Dire que je trouvais la Godaime jeune, alors qu'est-ce que je vais penser d'elle ? Bah, je verrai bien une fois sur place je suppose... Sur ces quelques pensées, je me mis lentement en route, enfin, lentement c'était vide dit, avec le déplacement instantané, je n'étais pas si lente que ça je suppose...

J'étais donc arrivée devant le grand bâtiment. Les gardes me laissèrent passer sans trop ronchonner, la chaleur les avait endormis on dirait. Je soupirai à la vue des escaliers... Pourquoi ne pas avoir fait le bureau au rez-de-chaussée ? A part essouffler les visiteurs je n'y voyais aucun autre intérêt en fait.

Ca y est, j'étais devant le bureau... J'étais morte de fatigue, mais j'y étais arrivée tout de même. Je repris rapidement mon souffle, puis pénétrai dans la pièce d'un pas assuré. Il y avait deux personnes à l'intérieur. Je les examinai rapidement. Un homme, et une femme, donc...

¤ Oh my god !!

Effectivement, pour être jeune, elle était jeune, on ne pouvait pas dire le contraire. Je restai quelques instant la bouche légèrement entrouverte tant j'étais surprise.

~ Ah euh... Bonjour Mizukage-sama. Asahi, Chuunin de Kiri. J'ai reçu le message et je suis venu aussi vite que j'ai pu.

Pas très joli de mentir, mais c'était sortit presque instinctivement. Attendant une explication à propos de cette convocation surprise, j'observai l'autre ninja, un léger sourire aux lèvres de manière à le saluer.

¤ Quelques secondes passèrent et déjà la porte s’ouvrait sur une autre Chuunin, la bouche légèrement entre-ouverte.
J’esquissais un bref sourire quand à cette sa surprise, d’un geste de la main l’invitant à prendre place et je lui servis un vers d’eau. Au vu de la chaleur ce n’était pas quelque chose qu’on ne pouvait apprécier.
Sentir le liquide translucide glisser fraichement le long de la gorge pour enfin nous fournir une légère vague de fraicheur qui provoquerait optionnellement des frissons de soulagement et autres effets secondaires.
Je la regardais avec toute l’intensité que le temps me permettait d’user, son dossier indiquait qu’elle n’avait qu’un an de moins que moi…
Elle pouvait donc parfaitement me convenir pour m’appuyer en mission, bien que je sois très solitaire, n’aimants pas les actes inconsidérés, et appréciant la solitude matutinale, il serait bon d’avoir quelqu’un qui soutienne un peu les arrières…
Son statut mental ne disait pas grand-chose, ce serait l’occasion d’en savoir plus. C’était décidé, je l’emmènerai avec moi à Suna. ¤

« Enchantée de vous connaitre Asahi, je ne tournerai pas autour du pot cent cinq ans, Vous êtes là parce que j’ai décidé de vous faire partir pour Suna avec moi en tant qu’observateur !
Ce sera l’occasion de voir ce que vous pouvez fournir en terrain hostile et ainsi être mes yeux dans le désert…
Vous en pensez quoi ? »

¤Cela avait le mérite d’être aussi clair que possible, au moins elle savait à quoi s’en tenir au sujet de sa convocation.
C’était une proposition qui ne pouvait connaitre qu’une réponse possible, j’avais la fâcheuse habitude de faire passer mes ordres par des ersatz de demandes, mais au final c’était un ordre direct. Il faillait que j’apprenne à appeler un chat un chat donc un ordre un ordre.
Un léger courant d’air s’infiltra par l’ouverture béante de la fenêtre saccageant le peu de coiffure qui me restait, je retins mes cheveux pour ne pas qu’ils me tombent en cascade sur le visage et les ramenant vers l’arrière j’émis un juron incompréhensible…
Le brouillard me manquait, sa fraicheur, son odeur, son aspect fantomatique et sa présence me rassurait un peu plus qu’un grand soleil caniculaire. ¤

Quelques instants après mon arrivée, la Mizukage me servit un verre d'eau que je bus très rapidement. Cette action manquait certainement de grâce, mais j'étais morte de soif pour perdre mon temps à m'appliquer à faire bonne impression... Même en temps normal je n'étais pas ce genre de fille qui s'occupait trop des apparences pour se faire bien voir d'autrui. Nature, mais tout de même polie, même si cette fille devait avoir presque le même âge que moi, il n'empêchait qu'elle restait ma supérieure, j'essayais donc d'être la plus respectueuse possible. Non sans mal, évidemment, j'étais même assez troublée. C'était certainement dû au stress et la fatigue...

Elle prit la parole après m'avoir observée quelques instants durant lesquels j'avais d'ailleurs eu beaucoup de mal à soutenir son regard. Elle me disait que j'avais été convoquée pour l'accompagner à Suna. Ca pour une surprise ! Et moi qui croyais qu'on venait de découvrir ma double personnalité, ou alors qu'on allait encore me confier une de ces corvées de nettoyage... J'étais heureuse, ma joie devait d'ailleurs se lire sur mon visage.

~ J'en pense que ça serait super ! Enfin... Je veux dire que je serai très honorée de vous accompagner Mizukage-sama.

J'avais un peu dérapé pour la première phrase, je dois l'admettre. Mais j'étais assez fière de la manière dont je m'étais rattrapée. Restait à espérer que ce petit dérapage ne l'avait pas trop choquée. Une fois cette petite euphorie calmée, je regardai à nouveau l'autre ninja. Je me demandais quelle était la raison de sa convocation. M'enfin, ça ne me concernait pas après tout... Je me retournai vers la Mizukage, j'avais tant de questions à lui poser.

~ Pour quand est prévu le départ ?

Finalement, par simple retenue et pour ne pas paraître trop... chiante, oui c'est le mot, je me contentai de cette simple demande.

¤ J'espère juste que Dark Asahi ne montrera pas le bout de son nez pendant le voyage...

[En fait je voulais pas déco sans répondre... n.n"]

Elle semblait réfléchir à quelques choses. Peut être que mes mots n’avaient pas été bien choisis pour statut de chef. En tous cas, c’était fait. Je fixais ses lèvres, fines, élégantes et j’avais l’impression qu’elle murmurait quelque chose. Peut être une simple illusion ou le fruit de mon imagination peut être. Mais là n’était pas la question.
La Mizukage ouvrit la bouche, tout en me fixant, et me signalait qu’elle avait une mission pour moi. J’en fus surpris. Généralement, ce n’était pas le Mizukage lui-même qui en donnait, surtout pas aux Chuunins. Après quelques manipulations autour de son bureau, elle sortit un parchemin avec une grande souplesse et avec une élégance remarquable. Elle lu puis me dit à haute voix la mission.

« Vous devez trouver un espion, le capturer vivant et lui soutirer des informations…
Ensuite vous le mènerez au gaules et il goûtera de nos barreaux »

Capturer un espion et lui faire avouer des informations ? Comment était-ce possible d’avoir un traitre parmi nos rangs. En tous cas, j’étais flatté d’avoir cette mission là. J’allais pouvoir faire appelle à mes loups, eux qui n’étaient plus sortis depuis quelques années maintenant. En revanche, je ne les connaissais pas encore, j’allais devoir choisir les bons mots pour qu’ils m’obéissent.
Un bruit grave apparut. C’était un verre qui avait glissé le long du bureau, de la part du Mizukage. Il y avait un liquide transparent, de l’eau fraîche, très certainement. Alors que je voulus là remercier, une autre personne rentra dans le bureau. Je n’y fis pas attention. Je restais fixer l’eau du verre, qui tanguait à cause de la glissade du verre. L’eau était agitée, comme Kiri a l’heure actuelle. Je restais là, comme un idiot, alors que la Mizukage voulait une réponse de ma part, même si actuellement, elle parlait à la jeune Chuunin. Je pris une gorgée d’eaux fraiches puis me leva, reculant ma chaise par la même occasion. Je me dirigeais vers une fenêtre de ce bureau, l’ouvrit, et y grimpa sur le rebord. J’attendis quelques secondes puis me retourna vers la Mizukage.

« J’accepte votre mission. Je trouverais le ou les personne(s) qui nous trahissent. Ils seront trouvés dans la journée ou dans la nuit. Je n’aurais aucun problème pour les poursuivre. J’irais simplement là où ils sont allés, pour renifler leurs odeurs. En tous cas, je suis ravi d’avoir deux belles jeunes filles en tant que Ninja. Et désolé si ce compliment peut vous offensez à vous deux. Sur ce, bonne journée. »

J’avais déjà perdu trop de temps pour avoir dis le compliment qui était destinées aux jeunes femmes. En tous cas, j’allais réussir parfaitement cette mission, il me fallait seulement quelques heures, avec que mes fidèles félins me les retrouves…

[Hrp: Brouillons & court mais je ne vais pas vous retardez plus longtemps ! =)]

¤ Shima se leva de son siège, se tournant vers la fenêtre ouverte elle plongea son regard dans l’immensité du vide de l’horizon, imaginant des scénarios farfelues lors du voyage, mais il n’en serait certainement rien, elle le savait comment ? Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle était certaine que ce serait un voyage sans remous ni danger.
Elle se tourna vers la Chuunin, toisant son interlocutrice d’un œil rêveur et perdu pour lui dire que le départ était proche. En effet elles partiraient dans la matinée, si ce n’était aux premières lueurs du jour, plus vite la route serait faites, plus vite elles seraient à Suna. ¤

« Nous partiront dès que le soleil sera là ! Préparez vous comme il se doit et l’ont se retrouve près du port pour embarquer. »

¤ La Mizukage désigna la porte d’un signe de tête, l’entrevue venait de prendre fin pour qu’elle puisse finir toute la paperasse qui lui incombait de fournir au village. Laissant grand soin à la Chuunin de refermer la porte derrière elle. Déjà, elle tournait autour de son bureau, les cheveux dans un léger courant d’air, quelques papiers en mains afin de s’assurer de la bonne marche de ce qu’elle entreprenait. ¤

Peu après ma question, la Mizukage se leva de son siège et regarda à travers la fenêtre. A quoi pouvait-elle bien penser ? Peut être au voyage à Suna. Oui, peut être pensait-elle aux dangers de ce déplacement. Même si elle ne m'avait pas vraiment décrit la raison de cette mission, des dangers, je pouvais me douter qu'il y en aurait, mais je m'en fichais, je n'avais pas peur.

Elle se tourna ensuite vers moi pour répondre à ma question. Le départ était déjà prévu pour le lendemain, cela me laissait très peu de temps pour me préparer... Mais bon, je devais faire avec... Après tout, de quoi aurai-je réellement besoin ?

~ Demain au port ? C'est noté.

Même si elle n'avait pas donné d'heure de rendez-vous exact, je sentais, comme par instinct que je devrais être là-bas dès l'aube. D'un bref signe de tête, elle me fit comprend que l'entretien venait de prendre fin, et elle m'invitait à sortir. Je la saluai à mon tour, puis me dirigeai vers la porte.

~ A demain alors...

La phrase de trop ? C'était plus fort que moi, même face à une personne de son rang je ne pouvais m'empêcher de sortir ce genre de réplique. Je fermai ensuite la porte, n'attendant aucune réponse de sa part, puis je me mis en route vers je ne sais où, profiter des quelques heures qu'il me restait avant le départ.

[Sorry du retard, j'étais débordée ! >.<" Maintenant je poste dans le sujet au port ?]

[Oui Asahi, je t'y invites fortement histoire qu'on aille sécher dans le désert comme des truites au soleil. Wink

]

Sujet Terminé.
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