Mission de rang B !

Le passage des civils étaient fluides parmi les ruelles marchandes. Les marchands criaient de leurs grosses voix, des affaires alléchantes, sur du textiles comme sur de la nourriture. A l’époque actuelle, il faisait plutôt froid à au village cachée de la brume. Un vent glacial plus un pays humide, c’étaient abominable. Les enfants portaient des bonnets sous forme de tête d’animaux. Ils avaient également les accessoires toujours très utiles. Les gants et les écharpes. C’était amusant de les voir ainsi, s’amuser, ne se préoccupant de rien. J’avançais vers un bar de saké, l’endroit idéal pour soutirer des informations. Certaines étaient parfois douteuses, dangereuse même mais la plupart étaient fiable. Les indicateurs ne voulaient pas jouer avec les ninjas d’aujourd’hui. Arrivant dans le hall d’entrée, les gens me regardèrent. Le serveur qui quelques secondes avant mon arrivée, essuyait un verre s’arrête et me fixa. Tournant légèrement mes yeux de gauche à droite, je repérais facilement la personne que je devais voir. Un vieil homme était assis sur une chaise en bois, le bâton positionné sur le coin de la table, pour faire en sorte qu’il ne tombe pas. Il attendait ma venue, patiemment, sans broncher. Je pris direction de la seconde chaise, juste face à lui. M’y installant, je réajustais ma capuche, de sorte qu’on ne puisse voir mon visage. Les gens, eux, avaient repris le cours de leurs discussions et les serveurs avaient repris le nettoyage de la vaisselle.

« Alors, tu es retards Kôsuke ? »

Le visage du vieil homme fixait mon regard. En revanche, il ne pouvait rien apercevoir à partir de ses yeux. Un bandage les cachait soigneusement, bandage qui tournait autour de la tête de la personne âge. Les lèvres qui étaient ridée, semblait vouloir être discrète, sous la fine moustache qu’il portait. Mais pourtant, il ne semblait pas handicapé du tout. Ce vieillard pouvait abattre un membre de l’Akatsuki s’il le voulait… Mais là n’était pas la question…

« J’étais avec la Mizukage. Je ne voulais pas arriver en retard, mille excuses. Je vais aller droit au but, je recherche des intrus du village de Kiri qui se seraient enfui. Je ne recherche que des lieux où ils ont trainées, des objets, des tissus. Tout ce qui comporte une de leurs odeurs. Je sais que tu peux me trouver cela. »

Ma voix était basse, pour éviter toutes oreilles indiscrètes. Mon interlocuteur semblait réfléchir… Soudains, ses lèvres pulpeuses se mirent à bouger.

« Je n’ai rien qui puisse d’amener à des odeurs. En revanche, j’ai cela pour toi… »

Il prit discrètement un dossier qu’il avait placé sous la table. Il me le remit avec souplesse, sur la table. Il me l’ouvrit et remit le dossier correctement et face à moi. Je lus rapidement. Il y avait tout. C’était le rapport fait par les forces spéciales. En revanche, je ne comprenais pas du tout pourquoi ils ne les avaient pas trouvées. A moins que…

« Tu penses comme moi ? »

Le vieux sénile hocha de la tête.

« Oui, il y a une taupe dans les forces spéciales. Un collaborateur. Le dossier a été classé sans suite mais la Mizukage a voulu tout de même la faire faire par des Shinobi autres que part les forces spéciales. Pour éviter qu’il y est encore un sans suite. Mais tu n’es pas en danger, il a été arrêté. Heureusement d’ailleurs, sinon, je serais mort depuis quelques heures maintenant. Prend ce dossier avec toi, et trouve-les. Sinon, ce serait une grosse catastrophe pour Kiri, je pense que tu es d’accord. Aller, file maintenant. »

Je me relevais, remettant la chaise en place. Prenant fermement le dossier dans ma main, je tapotais l’épaule au vieillard. Arrivant dehors, le ciel devenait de plus en plus sombre. Le soleil allait se coucher, sans que j’aie pu mettre la main sur les intrus et traitres.


[ A finir ]